Historique

]2011:Les travaux de restauration commencent pour s’achever au cours de l’été 2012. Durant cette période, les membres de « Résider pour entreprendre » accueillent trois délégations européennes composées d’acteurs professionnels venus de différents pays européens pour découvrir l’expérimentation.

2010: En janvier une seconde famille de 4 personnes originaire d’Amiens est accueillie.  En Avril une troisième famille originaire de Dunkerque s’installe avec ses trois enfants. Parallèlement, une étude de faisabilité soutenue dans le cadre du POMAC (Programme Opérationnel du Massif Central) démarre au mois de mars 2010 aux côtés des deux autres projets logements passerelles. Elle contribue à la maturation du projet, que ce soit sur le volet de la mise en oeuvre technique, organisationnelle, ou sur la question de la capitalisation et du transfert de l’expérience.
A l’issue de cette étude, en juillet 2010, le lancement pour la mise en oeuvre du projet est validé par les membres de l’association. Une demande de financements est effectuée auprès de l’Etat (Préfecture de région Auvergne) et de la région Limousin. Ceux-ci viennent compléter un prêt bancaire obtenu par l’association.

2009: Une seconde famille de 4 personnes originaire d’Amiens est accueillie.

2008: Les membres de l’association décident, parallèlement aux démarches initiées auprès de ses partenaires potentiels, de poursuivre l’expérimentation initiée quelques années plus tôt en restaurant un bâtiment à partir des fonds mobilisés par le propriétaire : une première maison avec son jardin attenant est restaurée avec des matériaux écologiques. Les membres de l’association « Résider pour entreprendre » s’organisent pour accueillir des candidats potentiels à l’installation.

2007: Un petit groupe de personnes s’organise et crée l’association « Résider pour entreprendre » dans le but de développer un projet visant à utiliser et convertir un patrimoine existant dans une activité d’utilité publique. Autrement dit, les membres de l’association souhaitent utiliser des bâtiments existants (qui auraient pu seulement constituer des logements locatifs à finalité privée) pour créer un projet de développement local combinant l’accueil résidentiel avec le développement d’activité économique. L’hypothèse principale retenue par les membres de l’association « Résider pour entreprendre » repose ainsi sur le principe selon lequel faciliter la résidence permanente (sur le moyen terme) des entrepreneurs potentiels augmente les chances de réussite économique et d’installation pérenne dans une zone rurale défavorisée. En corollaire, l’installation d’une famille dans un milieu démographiquement sinistré contribue au développement du territoire, qu’il soit social, économique ou culturel.[/ezcol_3fifth]

2003 – 2006: Les futurs membres de l’association (qui sont avant tout des habitants du village) recensent des demandes régulières (et souvent informelles) d’hébergement qui proviennent de personnes vivant le plus généralement en milieu urbain, et qui sont à la recherche d’un lieu en Limousin (de préférence rural) susceptible de les accueillir pour leur permettre de développer un projet d’installation à plus long terme.

2001: L’association « Résider pour entreprendre » a été créée à partir d’une expérimentation effectuée en 2001. Celle-ci a eu pour but d’accueillir un porteur de projet et sa famille pendant plus d’un an dans une habitation du village en lui fournissant des informations, pour ce qui concerne les services d’accompagnement présents sur le territoire, la recherche d’activité professionnelle de sa conjointe ou le développement de réseaux personnels et professionnels. Petit à petit, les services rendus par les membres du village se définissent davantage comme ceux d’un accompagnement de type « référentiel » qui oriente, suit et soutient le porteur de projet dans les grandes étapes qui balisent sa progression vers l’installation finale. Deux ans plus tard, le porteur de projet et sa famille s’installent définitivement dans un village corrézien pour y créer leur activité. Aujourd’hui, celle-ci existe toujours.